barrieres_panorama

La voie de chemin de fer n°249 d’Épinal à Jussey

Les maisons de garde–barrière

Il existait deux maisons de garde–barrière, l’une à Trusey, l’autre au Nord des Grandes Fouillies, plus précisément au Grand Paquis, qui ont été détruites dans les années 1980.

Sitôt construites, fin du XIXe siècle, elles abriteront la famille Camus/Marotel et leurs deux enfants à la barrière de Truzey et la famille Vaulot/Bichet et leur enfant à la barrière du Grand Paquis.

Puis dans les années 20, les familles Fombaron, Jeanpierre, Lombard et Parisse se partageront les barrières et la halte. Dans les années 30, ce sont les familles Petit, Lombard, Thiriat et Imbert.

Les chefs de famille travailleront sur les voies tandis que leurs épouses occuperont le poste de garde–barrière pour le compte de la Compagnie de l’Est.

Chaque maison de garde–barrière comportait une cave voûtée, un rez–de–chaussée et un étage avec grenier. La compagnie de l’Est retenait ce choix de construction pour des questions de salubrité. En effet, elle considérait qu'ainsi il était plus aisé de combattre la rigueur du climat vosgien et la nature humide des sols.

Clôture de l’ancien jardin de la barrière de Trusey.

Clôture de l’ancien jardin de la barrière de Trusey.

Clôture de l’ancien jardin de la barrière de Trusey.