Les lieux–dits de Chaumousey
Le cadastre actuel
La réalisation du cadastre parcellaire, qui dura en France jusqu’en 1850, fut issue d’une loi du 15 septembre 1807. Dans les années 1860, le Ministère de
l’Instruction Publique décida la création du Dictionnaire topographique de la France, comprenant les noms de lieux anciens et modernes. Cette entreprise ne fut pas chose
aisée et nous nous en tiendrons à citer l’Abbé Olivier dans Histoire de Thaon–lès–Vosges, publiée en 1904 qui illustre très bien cet
état de fait. Il écrit ceci : "Les noms des lieux–dits [...] sont quelques fois des plus bizarres par suite des transformations phonétiques qui échappent trop
souvent à l’investigateur, et il ne faut pas oublier qu’en raison de la graphique flottante et contradictoire des textes du moyen–âge et des singularités de
l’orthographe ainsi que des prétentions étymologiques, chaque nom subit une déformation parfois radicale. L’altération est souvent si complète qu’elle
ne se prête à aucune interprétation et résiste à tous les efforts de l’analyse".
Ce cadastre reste très proche de celui de 1845. Cependant, les grandes réalisations modernes telles que le canal de l’Est et son réservoir, la voie ferrée
Épinal–Jussey,
les ouvrages militaires ou encore le C.D. 460, en ont quelque peu modifiées le parcellaire.
Les Ascensements des Cailles
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Ascencement: Location de certaines surfaces de terres qui ont valu à celles–ci le nom d’ascensement. De cens, au moyen–âge, en
droit féodal, redevance en argent ou en nature, due par des roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait ou signe seigneurial dont on frappait la
terre. Les seigneurs sont ici les moines de l’Abbaye. Caille: Du vieux français caillouel lui même issu du gaulois caljô = caillou ou
peut–être une altération
d’écailles = ardoises ou encore vient de callès = sentier. |
Les Cailles
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Du vieux français caillouel lui même issu du gaulois caljô = caillou ou peut–être une altération
d’écailles = ardoises ou encore vient de callès = sentier. |
Grande Pointière devant la Maison
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Terrain perpendiculaire à ses voisins où l’usage veut que l’on tourne son attelage sur cette pointe, que l’on appelle
parfois également champ de tournée. Maison est mis ici au sens historique en tant qu’ensemble immobilier et de personnes pour
représenter l’appartenance à l’Abbaye de Chaumousey par opposition à la Mairie (fief de basse justice). |
Saison de Belvize
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Saison : division de terre régie par les usages locaux sur laquelle la culture céréalière s’étale sur une
période appelée saison qui va généralement d’avril à novembre et sur laquelle se pratique l’assolement triennal :
saison des blés, des avoines, des jachères en alternance sur 3 ans. Belvize : altération de Benevise, terme plus
usité devenu un nom propre et qui désigne un terrain soumis à une redevance (du latin benevisum,
benevisa, beneficium). |
Champ de la Mairie
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En droit féodal, la mairie est un fief de basse justice. Chaumousey a été un certain temps un fief de la châtellenie de
Châtenois. |
Les prés sous l’Étang
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Ici coule un ruisseau issu de deux sources, l’une venant de «derrière la maison», l’autre de «trusey nord». Un étang ancien aura donc
laissé son
nom à ce lieu. |
Champs sur les prés
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Sur mis ici au sens géographique de par–dessus. |
L’ascensement
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Location de certaines surfaces de terres qui ont valu à celles–ci ce nom. De cens, au moyen–âge, en droit féodal,
redevance en argent ou en nature, due par des roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait ou signe seigneurial dont on frappait la terre. Les
seigneurs sont ici les moines de l’Abbaye. |
Le Cerisier
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Nom déterminé par le cerisier sauvage. |
La Michotte
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Ancienne cense de l’Abbaye de Chaumousey. Cense = ferme ou métaierie. En droit féodal: terre donnée à charge
de cens, qui, toujours en droit féodal, est une redevance en nature, due par des tenanciers, au seigneur du fief dont leur terre relevait. Ici
les moines de l’Abbaye. Michotte vient du bas latin Maschotum qui signifie grenier sans toit. Ce mot pourrait donc désigner des
aires à découvert destinée au battage des récoltes. On trouve Les Michottes sur un acte paroissial calmosien
d’août 1695. |
L’Enfer
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Plateau que l’on disait hanté, où l’on entendait des voix mystérieuses et où l’on pouvait apercevoir la nuit
des feux follets. |
Derrière la Maison
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Derrière la maison de la Michotte.
Ancien lavoir, face au carrefour formé par le chemin rural n°21 de Chaumousey à La Michotte et le chemin
communal dit de l’enfer. |
Trusey sud
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Terminaisons ey, y = suffixe iacum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme. On trouve, dans le cadastre de
Gorhey, un lieu–dit "devant Truxey" (le x doit probablement se prononcer ch) et Truset sur la carte de Cassini.
On trouve également «un bois de haute fustié (futaie) appelé Treuzey» dans un texte de 1662.
Ancienne carrière de grès à ciel ouvert ouverte en 1884 pour les travaux du chemin de fer d’Épinal à Jussey.
Le travail de castors au bord du canal des Vosges. |
Quart en Réserve de Trusey
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Quart en réserve = fraction de la surface des forêts soumises au régime forestier, bien que n’étant pas forêts
de l’État, dans laquelle les coupes sont subordonnées à une autorisation administrative spéciale. |
Réserve de Trusey
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Les grands domaines était souvent coupés en deux parts, celle réservée au propriétaire (ici l’Abbaye) et
celle laissée à l’exploitation des sujets sous haute surveillance du propriétaire. La réserve est une partie du domaine
seigneurial exploitée directement par le maître, et non fractionnée en tenures (tenure = terre concédée à
quelqu’un par un seigneur en en retenant la propriété pour n’accorder au concessionnaire que la jouissance). |
Trusey nord
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Terminaisons ey, y = suffixe iacum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme.
On trouve, dans le cadastre de Gorhey, un lieu–dit "devant Truxey" (le x doit probablement se prononcer ch) et
Truset sur la carte de Cassini. On trouve également «un bois de haute fustié (futaie) appelé Treuzey»
dans un texte de 1662. |
Les Drèves
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En Belgique et dans le nord de la France, ce sont des allées carrossables bordées d’arbres (sans certitudes). |
Devant le Pré Monsieur
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Ce nom vient de ce qu’anciennement la propriété dépendait du domaine seigneurial, peut–être Monsieur de Darnieulles.
Devant est mis ici pour au sud de. |
Devant les Drèves
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Devant est mis ici pour au sud de.
Présence de rayes qui proviennent du versoir de la charrue permettant de surélever le site de plantation au–dessus du niveau général du sol de
façon à éviter
le problème de saturation en eau ou d’inondation (technique de labour préconisée dès le XIIIe siècle). |
Les Rayeux nord
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Du patois reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains. |
L’Oriquette
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Altération de Loriquette, terre à forme de triangle. |
La Maix Jacquot
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En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit
domaine, champ, jardin => Les jardins Jacquot (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
Sous le pré du bois
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Sous mis ici au sens de au pied. |
Les Rayeux sud
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De reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. |
Devant la Voivre
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De vêpres, vépria: terrain garni de haies et de buissons. En patois se prononce woève (Ouè–V).
Devant mis ici au sens de au sud de. |
Sur les Trembles
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Sur mis ici au sens de par–dessus. |
La Fourchotte
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Fourchotte, petite fourche au sens de bifurcation de chemins. |
Sur le Pré du Bois
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Sur mis ici au sens de par–dessus. |
Les Travers des Rayeux
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De reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. |
Les Champs de la Fourchotte
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Fourchotte, petite fourche au sens de bifurcation de chemins. |
La Grande Haie
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Portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture, le
plus souvent d’une haie. Ce nom de haie est donné, par extension, à nombre de bois isolés. |
Le Haut de Vannes des Prés
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Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons. |
Le Haut des Rayeux
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De reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. |
Sur Vannes des Prés
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Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons.
Sur mis ici au sens de par–dessus. |
Vannes des Prés
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Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons. |
Pâquis des Haies
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Pâquis ou patis: terrains souvent humides laissés en indivision à la communauté destinés à la
culture ou au pâturage. Du latin Pascere = paître.
Haie: portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture,
le plus souvent d’une haie. |
Les Prés des Aulnes
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Aulnes: du latin Alnus = lieu où il y a des aulnes. En patois: auné, aunèye, aunaye, aunaille,
ané. |
Les Champs des Aulnes
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Aulnes: du latin Alnus = lieu où il y a des aulnes. En patois: auné, aunèye, aunaye, aunaille,
ané. |
Devant Trusey
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Terminaisons ey, y = suffixe iacum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme. On trouve, dans le
cadastre de Gorhey, un lieu–dit "devant Truxey" (le x doit probablement se prononcer ch) et Truset sur la
carte de Cassini. On trouve également «un bois de haute fustié (futaie) appelé Treuzey» dans un texte de 1662. |
Les Folies
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Folie: maison de campagne encadrées de verdure ou petit bosquet, racine folium, feuille, feuillée. |
Les Meix Desay
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En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit
domaine, champ, jardin => Les jardins Desay (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
La Ronné de l’Étang
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Vient de rang ou reng et désigne un coteau à pente rapide et correspond au patois ren ou roné. |
Sur la Maix Moutarde
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Sur mis ici au sens de par–dessus.
En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit
domaine, champ, jardin (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
La Maix Moutarde
|
En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit
domaine, champ, jardin (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
Derrière la Carrière de l’Étang
|
Emplacement d’une carrière de gré exploitée à ciel ouvert pour les constructions en moëllons et pour l’entretien
des chemins. Cette carrière était encore en exploitation en 1889. |
La Carrière de l’Étang
|
Emplacement d’une carrière de gré exploitée à ciel ouvert pour les constructions en moëllons et pour l’entretien
des chemins. Cette carrière était encore en exploitation en 1889. |
Devant la Carrière de l’Étang
|
Emplacement d’une carrière de gré exploitée à ciel ouvert pour les constructions en moëllons et pour l’entretien
des chemins. Cette carrière était encore en exploitation en 1889. |
Sur la Prèle
|
Prèle = plante sans fleurs des prairies humides et des marécages. Ce sont de mauvaises herbes difficiles à détruire. |
À Chène au Fol
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Chène vient de chanvre (qui donne chenevière). Lieu où l’on plantait du chanvre.
Fol : lieu où il y a des Hêtres, en latin faiacus, fagetum, fagetus qui donne foug, fol, fau, fays. |
La Prèle
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Prèle : plante sans fleurs des prairies humides et des marécages. Ce sont de mauvaises herbes difficiles à détruire.
Ancien lavoir. |
La Haie Georges–Jardin
|
Haie : portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture, le plus souvent d’une
haie. Ce nom de haie est donné, par extension, à nombre de bois isolés. |
Les Prés Dora
|
Du nom du propriétaire. |
Chat–Tisant nord
|
Pourrait venir d’essart, qui donne en patois les formes Xard, Xettes, Xati, dont le X se prononce CH.
Pourrait venir également de xatte indiquant un sentier. |
Les Grandes Curtilles
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Curtilles : champ de premier choix, diminutif de l’ancien français Courtil = enclos, jardin champêtre, en patois Keutiotes, Keutiàtes,
Quetey, Queti. |
Les Prés Viaumart
|
Du nom du propriétaire. |
Sur le Breuil
|
Prairie de première qualité ou behaye: excellent pré parce que recevant les eaux qui l’avoisinent. Le breuil est un terrain qui appartenait autrefois
au seigneur, sur lequel il avait concédé aux habitants du village un droit de jouissance collective. Du latin Brogilum = réserve qui appartenait au seigneur. Ce sont
toujours d’anciens bois défrichés à la période médiévale. |
Le Breuil
|
Prairie de première qualité ou behaye: excellent pré parce que recevant les eaux qui l’avoisinent. Le breuil est un terrain qui appartenait autrefois
au seigneur, sur lequel il avait concédé aux habitants du village un droit de jouissance collective. Du latin Brogilum = réserve qui appartenait au seigneur. Ce sont
toujours d’anciens bois défrichés à la période médiévale. |
Les Prés de la Ville
|
La ville peut–être mis ici au sens de la communauté du village en opposition à l’abbaye
mais semble plutôt être une altération car s’écrit Le pré de l’huile dans un acte notarié de 1846. |
Les Tailles
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Les grandes Tilles sur le cadastre de 1813. Tilles diminutif de Curtilles => champ de premier choix, diminutif de l’ancien français Courtil
= enclos, jardin champêtre, en patois Keutiotes, Keutiàtes,
Quetey, Queti. |
Les Prés de la Sausse
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Soit du nom du propriétaire, la famille (De) Lasausse était présente à Chaumousey en des temps plus reculés;
soit, en patois, sausse = saule, du latin salix, salicelum – lieu planté de saules. |
Les Fourrières
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Soit à rapprocher de fourère, pré stérile et raboteux, champ en friche, du vieux français: forère, forière;
soit à rapprocher du vieux français feurre = fourrage, champs ou portion de champs qui, par un obstacle quelconque, ne pouvait se labourer dans le sens du sillon,
que l’on
laissait en jachère et que l’on faisait pâturer ou dont l’herbe était coupée journellement et donnée verte au bétail;
soit encore canton où s’exerçait le droit de fourière, c’est–à–dire le droit de saisir et de vendre les bestiaux qui y
pâturaient. |
Les Prés Carrés
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Les parcelles qui composent ce canton ont cette forme géométrique. |
La Golotte
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Diminutif du patois golot = tuyau de fontaine en bois. |
Sot Pré
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S’écrivait Saulxpré soit pré de saules. |
Les Prés de la Couotté
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Altération de coauté, abréviation de communauté. |
Le Pâquis de la Couotté
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Pâquis ou patis: terrains communaux destinés au pâturage. Du latin Pascere = paître. |
Le Bas des Boudières nord
|
En patois: Bodère, boue, bourbe.
En 1713, requête en trouble par les religieux contre Nicolas George, de Chaumousey, qui s’était emparé sans droit du pré de la Boudière. |
Les Mitroches nord
|
En patois: Mitreuche, petit tertre, butte formée par une fourmilière, monticule, taupinière. |
Les Boudières
|
En patois: Bodère, boue, bourbe.
En 1713, requête en trouble par les religieux contre Nicolas George, de Chaumousey, qui s’était emparé sans droit du pré de la Boudière. |
Le Bas des Boudières sud
|
En patois: Bodère, boue, bourbe.
En 1713, requête en trouble par les religieux contre Nicolas George, de Chaumousey, qui s’était emparé sans droit du pré de la Boudière. |
Les Mitroches sud
|
En patois: Mitreuche, petit tertre, butte formée par une fourmilière, monticule, taupinière. |
Sur les Saumures
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Sur mis au sens de par–dessus. |
Le Pré Gand
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Du nom du propriétaire. |
Le Pré Coué
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Altération de coauté, abréviation de communauté. |
La Curtillotte
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Diminutif de curtille, champ de première qualité, diminutif de l’ancien français courtil = enclos, jardin champêtre. En patois:
keutiotes, keutiàtes, quetey, queti. |
Entre les Eaux
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Portion entre les ruisseaux du Breuil et de l’Avière. |
Le Pré du Taureau
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Propriété laissée à un particulier pour la fourniture du taureau au service du troupeau communal (au sens de communauté). |
Les Grandes Fouillies
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Fouillies: portion de bois abattue à blanc étoc et qu’on laisse repousser, de fagus, fiacus, hêtre, bois feuillu, qui donne fays, ou
terrain que l’on a défriché en enlevant et en brûlant le gazon, du vieux français fouillée (terrain bêché) qui donne
fouyée. |
La Feigne
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Du germain fenn, fenna devenu fania en latin puis fange en français = marécages. Lieu marécageux, tourbeux. |
Belamelin
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Échange entre François Paticier, aumônier de l’Abbaye, et des religieux, pour lui et les aumôniers ses successeurs, et des particuliers de Chaumousey, du
pré de l’Esquilande contre le pré de Bésamoulin, avec leurs charges et revenus le 31 mars 1595.
Ancien pont piéton entre Chaumousey et Sanchey sur l’Avière.
Vestige d’une vanne du moulin. |
Le Pré Communal
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Pré laissé à la disposition de la communauté. |
Devant les Grandes Fouillies
|
Fouillies: portion de bois abattue à blanc étoc et qu’on laisse repousser, de fagus, fiacus, hêtre, bois feuillu, qui donne fays,
ou terrain que l’on a défriché en enlevant et en brûlant le gazon, du vieux français fouillée (terrain bêché) qui donne
fouyée. |
Prés du Moulin
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Prés situés sous l’ancien moulin de Bouzey |
Les Grandes Rayes
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Raye, en patois râïe: sillon.
Les rayes proviennent du versoir de la charrue permettant de surélever le site de plantation au–dessus du niveau général du sol de façon à
éviter
le problème de saturation en eau ou d’inondation (technique de labour préconisée dès le XIIIe siècle). |
La Folie Calette
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Folie: maison de campagne.
Calette: altération de Colette, féminin de Collot, diminutif de Nicolas. |
Pâquis de Maximpré
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Pâquis ou patis: terrains souvent humides laissés en indivision à la communauté destinés à la culture ou au pâturage.
Du latin Pascere = paître. |
Les Grandes Rayes sous le Chemin
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Raye, en patois râïe: sillon.
Les rayes proviennent du versoir de la charrue permettant de surélever le site de plantation au–dessus du niveau général du sol de
façon à éviter
le problème de saturation en eau ou d’inondation (technique de labour préconisée dès le XIIIe siècle). |
Sur la Passée des Prêtres
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Passée: droit de passage sur une autre propriété. Ici droit des moines de l’Abbaye. Il s’agissait du seul chemin entre l’Abbaye et
le village.
Sur est mis ici au sens de par–dessus. |
Le Bas des Champs Gérard
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Du nom du propriétaire. |
Batterie de Chaumousey est
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Terrain acquis par l’Armée pour y construire la batterie de la Justice. |
Les Hauts des Champs Gérard
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Du nom du propriétaire. |
Le Champ du Boeuf
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Champ affecté à la nourriture du boeuf communal (au sens de communauté). |
Au fossé de la Corvée
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Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les seigneurs locaux ou les
occupants de l’abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement
l’entretien et l’exploitation de leurs biens et domaines. Le chemin qui borde le lieu est en creux. |
La Corvée
|
Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les seigneurs locaux ou les
occupants de l’abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement
l’entretien et l’exploitation de leurs biens et domaines. |
Le Fond de la Corvée
|
Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les seigneurs locaux ou les
occupants de l’abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement
l’entretien et l’exploitation de leurs biens et domaines. |
Aux Bruyères
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Lande où l’on trouvait des Bruyères. |
Champ Dora
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Dora est sans doute le nom d’un ancien propriétaire. |
Au dessus du Fol Thomas
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Fol : lieu où il y a des Hêtres, en latin faiacus, fagetum, fagetus qui donne foug, fol, fau, fays. Thomas est probablement le nom d’un ancien
propriétaire. |
Le Champ des Moines
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Sans doute une propriété des moines de l’Abbaye.
Présence de rayes qui proviennent du versoir de la charrue permettant de surélever le site de plantation au–dessus du niveau général du sol de
façon à éviter
le problème de saturation en eau ou d’inondation (technique de labour préconisée dès le XIIIe siècle). |
Les Champs Caudrans
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Caudrans est sans doute le nom de l’ancien propriétaire. |
Les Champs du Poirier
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En patois lorrain : poirie, poirière, parère, perrière = carrière. Littéralement les champs du carrier.
Ces champs sont situés sous une ancienne carri&eagrave;re située à l’emplacement de la Batterie de la Justice. |
La Basse du Saucy
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La basse vient de bessa ou baissa : lieu bas et marécageux.
De saussaie ou soulaie, lieu planté de saules. |
Le Saucy
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De saussaie ou soulaie, lieu planté de saules. |
Batterie de Chaumousey ouest
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Terrain acquis par l’Armée pour y construire la batterie de la Justice. |
Les Genauves
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Du patois g’nofe, genève, genovre, gen(i)auvre, h’nauve, hhnauve, ghnauve = genièvre. |
Fol de Bieutôt
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Fol : lieu où il y a des Hêtres, en latin faiacus, fagetum, fagetus qui donne foug, fol, fau, fays. |
Le Fond de Bieutôt
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Ici le terrain naturel forme une creuse assez prononcée d’où l’application du terme Fond. |
Les Grands Champs de Bieutôt
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Les Queniots de Bieutôt
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En patois queniots = petit coin ou plus approprié cougnot = terrain au coin d’un bois. |
Batterie de Bieutôt
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Terrain acquis par l’Armée pour y construire la batterie du même nom. |
Le Haut de Bieutôt
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Ici culmine la colline entre le village et l’abbaye de Chaumousey d’où l’application du terme Haut. |
La Géline
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Ancien nom de la poule. Il est possible que ce nom vienne de la redevance d’une cens car parfois celle–ci était constituée d’une somme d’argent
et d’un animal tel le chapon ou la géline (les exemples de ce type fourmillent dans le cartulaire de l’abbaye de Chaumousey). |
Le Haut de la Corvée
|
Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les seigneurs locaux ou les
occupants de l’abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement
l’entretien et l’exploitation de leurs biens et domaines. |
Le Fol Thomas
|
Fol : lieu où il y a des Hêtres, en latin faiacus, fagetum, fagetus qui donne foug, fol, fau, fays. Thomas est sans doute le nom d’un ancien
propriétaire. |
La Croix Blanche
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Ici se trouvait auparavant un calvaire. il est indiqué sur une carte des Naudin du XVIIIe siècle (voir cartes géographiques sur le site de La Dec).
Durant ce siècle, les croix de chemins étaient souvent protégées des intempéries par application de blanc de céruse.
Cette croix datait de mars 1715 d’après le registre 12H 5 des archives départementales des Vosges. |
Les Meix Desay
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En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit domaine, champ, jardin =>
Les jardins
Desay (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
Chat–Tisant sud
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Pourrait venir d’essart, qui donne en patois les formes Xard, Xettes, Xati, dont le X se prononce CH.
Pourrait venir également de xatte indiquant un sentier. |
Les Curtilles de l’Étang
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Curtilles => champ de premier choix, diminutif de l’ancien français Courtil = enclos, jardin champêtre, en patois Keutiotes, Keutiàtes,
Quetey, Queti. En 1702, vente par Charles Renault, procureur de l’abbaye, à Claude Mariotte, laboureur, à Chaumousey, d’une curtille de pré, dite
Curtille de l’étang, finage de Chaumousey, pour la somme de cent quatre francs barrois. |
Le bas de la Corvée
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Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les seigneurs locaux ou les
occupants de l’abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement
l’entretien et l’exploitation de leurs biens et domaines. |
Chaumousey le Village
|
Emplacement du village. |
Bouzey
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Viendrait de buisson, en patois bouhheux, bouxeux qui donne lieu buissonneux.
Bozei en 1109. |
Réservoir de Bouzey
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Emplacement du réservoir d’alimentation du canal de l’Est rebaptisé des Vosges. |
Ambafosse nord
|
Fosse = soit un ravin court, étroit, encaissé, formé par l’action de l’eau donc un énorme fossé;
soit une fosse creusée de la main de l’homme pour une raison quelconque, comme une carrière (forts nombreuses dans ce secteur). Les deux explications sont possibles.
Amba mis pour Humbert (par analogie avec l’étymologie d’Ambacourt donnée comme Humberti Curtem) soit la fosse d’Humbert. |
Sous les Peupliers
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Sous mis ici au sens de au pied/par dessous. |
Réservoir de Bouzey
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Emplacement du réservoir d’alimentation du canal de l’Est rebaptisé des Vosges. |
L’Abbaye
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Emplacement de l’ancienne Abbaye de Chaumousey. |
Le Grand Jardin
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Emplacement du jardin des moines de l’Abbaye. Ce grand jardin comprenait entre autre un verger clos de murs, avec un bassin circulaire avec jet d’eau
et une glacière à l’époque de l’Abbaye. |
Les Champs de la Corvée
|
Du latin Corragata = travail. C’est à cet endroit que les habitants de Chaumousey réalisaient un service collectif demandé par les occupants de
l’Abbaye sous forme de journées de travail gratuit que le serf, le paysan et le tenancier leur devaient, afin de leur permettre d’assurer gratuitement l’entretien
et l’exploitation de leurs biens et domaines. |
Ambafosse sud
|
Fosse = soit un ravin court, étroit, encaissé, formé par l’action de l’eau donc un énorme fossé;
soit une fosse creusée de la main de l’homme pour une raison quelconque, comme une carrière (forts nombreuses dans ce secteur). Les deux explications sont possibles.
Amba mis pour Humbert (par analogie avec l’étymologie d’Ambacourt donnée comme Humberti Curtem) soit la fosse d’Humbert.
La plus imposante des anciennes carrières de grés.
Encoches destinées à la mise en place de coins de bois dont l’humidification
intensive et prolongée provoquait une augmentation de volume du bois pour un éclatement contrôlé du rocher. |
Sur l’Étang Colin
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Sur mis ici au sens de par–dessus.
Du nom d’un ancien propriétaire. Le 22 octobre 1655, à Toul, accord est donné par l’abbé Du Bourg, suite à la succession de l’abbé
Paticier, aux religieux pour la jouissance de la pêche de l’étang dit du sieur Collin. Le 08 octobre 1658, l’abbé Du Bourg donne aux religieux l’étang
de Ruptxenrupt à Renauvoid et reçoit celui du sieur Colin. |
Derrière l’Étang Colin
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Du nom d’un ancien propriétaire. Le 22 octobre 1655, à Toul, accord est donné par l’abbé Du Bourg, suite à la succession de l’abbé
Paticier, aux religieux pour la jouissance de la pêche de l’étang dit du sieur Collin. Le 08 octobre 1658, l’abbé Du Bourg donne aux religieux l’étang
de Ruptxenrupt à Renauvoid et reçoit celui du sieur Colin.
L’ancienne vanne de l’étang du même nom. |
Pointière de l’Aumônerie
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Terrain perpendiculaire à ses voisins où l’usage veut que l’on tourne son attelage sur cette pointe, que l’on appelle parfois
également champ de tournée. L’aumônerie était un bâtiment en dehors du monastère long de 25 mètres et large de 4. Elle comprenait
une ferme, un jardin et un verger. Elle se situait dans l’emprise actuelle du réservoir de Bouzey entre cette pointière et l’abbaye. |
La Justice
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Lieu où l’on exécutait les condamnés. |
Sur les Peupliers
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Sur mis ici au sens de par–dessus. |
Sur la Haie Poignon
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Sur mis ici au sens de par–dessus.
Haie: portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture, le plus souvent d’une haie.
Ce nom de haie est donné, par extension, à nombre de bois isolés. |
Plan d’après www.cadastre.gouv.fr