Les lieux–dits de Chaumousey en 1845
Le cadastre napoléonien de 1845
La seconde réalisation du cadastre parcellaire calmosien fut achevé en septembre 1845.
Les Ascencements des Cailles
|
Ascencement: Location de certaines surfaces de terres qui ont valu à celles–ci ce nom. De cens, au moyen–âge, en droit féodal,
redevance en argent ou en nature, due par des roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait ou signe seigneurial dont on frappait la terre. Les
seigneurs sont ici les moines de l’Abbaye.
Caille: Du vieux français caillouel lui même issu du gaulois caljô = caillou ou peut–être une altération
d’écailles = ardoises ou encore vient de callès = sentier. |
Les Cailles
|
Du vieux français caillouel lui même issu du gaulois caljô = caillou ou peut–être une altération
d’écailles = ardoises ou encore vient de callès = sentier. |
Les Prés sous l’Etang
|
Ici coule un ruisseau issu de deux sources, l’une venant de «derrière la maison», l’autre de «trusey nord». Un étang ancien aura donc
laissé son
nom à ce lieu. |
Grande Pointière devant la Maison
|
Terrain perpendiculaire à ses voisins où l’usage veut que l’on tourne son attelage sur cette pointe, que l’on appelle
parfois également champ de tournée. Maison est mis ici au sens historique en tant qu’ensemble immobilier et de personnes pour
représenter l’appartenance à l’Abbaye de Chaumousey par opposition à la Mairie (fief de basse justice). |
Saison de Belvize
|
Saison : division de terre régie par les usages locaux sur laquelle la culture céréalière s’étale sur une
période appelée saison qui va généralement d’avril à novembre et sur laquelle se pratique l’assolement triennal :
saison des blés, des avoines, des jachères en alternance sur 3 ans. Belvize : altération de Benevise, terme plus
usité devenu un nom propre et qui désigne un terrain soumis à une redevance (du latin benevisum,
benevisa, beneficium). |
Champs de la Mairie
|
En droit féodal, la mairie est un fief de basse justice. Chaumousey a été un certain temps un fief de la châtellenie de
Châtenois. |
L’ascensement
|
Location de certaines surfaces de terres qui ont valu à celles–ci ce nom. De cens, au moyen–âge, en droit féodal,
redevance en argent ou en nature, due par des roturiers au seigneur du fief dont leur terre relevait ou signe seigneurial dont on frappait la terre. Les
seigneurs sont ici les moines de l’Abbaye. |
Champ sur les Prés
|
Sur mis ici au sens géographique de par–dessus. |
Le Cerisier
|
Nom déterminé par le cerisier sauvage. |
L’Enfer
|
Plateau que l’on disait hanté, où l’on entendait des voix mystérieuses et où l’on pouvait apercevoir la nuit
des feux follets. |
La Michotte
|
Ancienne cense de l’Abbaye de Chaumousey. Cense = ferme ou métaierie. En droit féodal: terre donnée à charge
de cens, qui, toujours en droit féodal, est une redevance en nature, due par des tenanciers, au seigneur du fief dont leur terre relevait. Ici
les moines de l’Abbaye. Michotte vient du bas latin Maschotum qui signifie grenier sans toit. Ce mot pourrait donc désigner des
aires à découvert destinée au battage des récoltes. On trouve Les Michottes sur un acte paroissial calmosien
d’août 1695. |
Derrière La Maison
|
Derrière la maison de la Michotte.

Ancien lavoir, face au carrefour formé par le chemin rural n°21 de Chaumousey à La Michotte et le chemin
communal dit de l’enfer. |
Au Paquis
|
Pâquis ou patis: terrains souvent humides laissés en indivision à la communauté destinés à la
culture ou au pâturage. Du latin Pascere = paître. Ce lieu est aujourd’hui englobé dans celui Derrière La Maison |
Trusey Forêt Domaniale
|
Terminaisons ey, y = suffixe iacum désignant l’appartenance d’un domaine à un homme.
On trouve, dans le cadastre de Gorhey, un lieu–dit "devant Truxey" (le x doit probablement se prononcer ch) et
Truset sur la carte de Cassini. On trouve également «un bois de haute fustié (futaie) appelé Treuzey»
dans un texte de 1662. Aujourd’hui scindé en Trusey Sud et Trusey Nord. |
Quart en Réserve de Trusey
|
Quart en réserve = fraction de la surface des forêts soumises au régime forestier, bien que n’étant pas forêts
de l’État, dans laquelle les coupes sont subordonnées à une autorisation administrative spéciale. |
Le Quart en Réserve de Chaumouzey
|
Quart en réserve = fraction de la surface des forêts soumises au régime forestier, bien que n’étant pas forêts
de l’État, dans laquelle les coupes sont subordonnées à une autorisation administrative spéciale. Aujourd’hui intégré à Trusey Nord. |
Les Haies Bois Communal
|
Portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture, le
plus souvent d’une haie. Ce nom de haie est donné, par extension, à nombre de bois isolés. Aujourd’hui intégré à Trusey Nord. |
Devant le Pré Monsieur
|
Ce nom vient de ce qu’anciennement la propriété dépendait du domaine seigneurial, peut–être Monsieur de Darnieulles.
Devant est mis ici pour au sud de. |
Les Drèves
|
En Belgique et dans le nord de la France, ce sont des allées carrossables bordées d’arbres (sans certitudes). |
Devant les Drèves
|
Devant est mis ici pour au sud de. |
Les Rayeux
|
Du patois reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. Aujourd’hui scindé en Les Rayeux Sud et Les Rayeux Nord. |
L’Oriquette
|
Altération de Loriquette, terre à forme de triangle. |
Sous la Ronde Table
|
Sous mis ici au sens de au pied. |
La Maix Jacquot
|
En patois lorrain, Meix, Mey, Mée, Mei, Maix, Moué, Moé, Mé : petit
domaine, champ, jardin => Les jardins Jacquot (du celtique Maes : Champ, également racine de Manse). |
Sur le Pré du Bois
|
Sur mis ici au sens de par–dessus. Aujourd’hui est devenu Sous le Pré du Bois. |
Vannes des Prés
|
Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons. |
Sur Vannes des Prés
|
Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons.
Sur mis ici au sens de par–dessus. |
La Grande Haie
|
Portion de forêt parfois assez étendue, réservée au besoin du seigneur, on l’entourait d’une clôture, le
plus souvent d’une haie. Ce nom de haie est donné, par extension, à nombre de bois isolés. |
Le Haut de Vannes des Prés
|
Vanne en langue d’oîl venne, vanne = retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons. |
Le Haut des Rayeux
|
De reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. |
Les Travers des Rayeux
|
De reï, reuï, lieu où l’on faisait rouïr le chanvre pour en avoir les grains ou encore endroit défriché par
arrachage des souches d’arbres. |
Sur les Trembles
|
Sur mis ici au sens de par–dessus. |
Les Champs de la Fourchotte
|
Fourchotte, petite fourche au sens de bifurcation de chemins. |
La Fourchotte
|
Fourchotte, petite fourche au sens de bifurcation de chemins. |
Devant la Voivre
|
De vêpres, vépria: terrain garni de haies et de buissons. En patois se prononce woèvre (Ouè–V).
Devant mis ici au sens de au sud de. |